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Introduction

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La capoeira conjugue danse, musique, chant et lutte ; ainsi on peut parler de pluridisciplinarité dans cet art martial. Tout capoeiriste doit être capable de maîtriser chacun de ces aspects ; cela inclut, entre autres, la pratique des instruments.

 La musique occupe dans la capoeira une place importante puisqu’elle rythme le jeu. On y trouve différents instruments tels que le berimbau, le pandeiro, l’atabaque, le reco reco, et l’agogo...

Le Berimbau

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Le Berimbau, gunga ou encore viola est un instrument de musique à corde brésilien. Cet arc musical sans doute d’origine africaine est l’instrument principal de la capoeira joué par les 3 capoeiristas les plus gradés de la roda. 

 On suppose qu’il fut amené au Brésil très tôt, en même temps que les esclaves, par les Portugais, étant donné qu’il n’y a aucune trace d’arc musical dans les tribus indiennes autochtones. Son nom est dérivé de la guimbarde en Espagne et au Portugal.

 A l’origine, c’était l’arc du chasseur africain puis il a évolué pour servir à avertir le combattant de l’arrivée de personnes non désirées en se transformant en un instrument à corde dont la bouche servait de caisse de résonance muni d’un bout en pointe pouvant servir d’arme. 

 

 Il existe 3 catégories de berimbau classées selon leur son : 

 

  • Le berra-boi ou gunga : son son grave produit grâce à une grosse calebasse donne le rythme de base, il est le plus utilisé lors d’une roda.

  • Le medio : son médium produit par une calebasse moyenne qui renforce le dynamisme du rythme.

  • Le violinha ou viola : son aigu produit par une petite calebasse qui permet les variations rythmiques.

 

Il se constitue d’un arc tendu par une corde en métal. Le son est produit par une baguette frappant la corde de manière rythmique. Une pièce vient limiter la longueur de cette corde permettant ainsi le changement de note. Le son est enfin amplifié par le résonateur.

 

 L’arc, est un bâton courbé de 1,20m à 1,50m de long en bois dur ou en bambou –origine possible du nom de l’instrument – de 15 à 25mm de diamètre.

 

 L'Arame, à l’origine en fibre naturelle, est aujourd’hui un fil d’acier tendu à ressort.

 

 La cabaça, est une calebasse sèche, évidée et ouverte qui se trouve sur la partie inférieure de l’arc et sert de caisse de résonance. Elle est maintenue par de la ficelle ou un lacet.

 

 La bagueta, est une baguette de bois généralement de quelques dizaines de centimètres servant à frapper la corde.

 

 Le dobrão, est une pièce de monnaie placée entre la corde et le bois.

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 Le caxixi, se tient dans la même main que la baguette du berimbau, c’est un panier tressé conique rempli de graines. Le son varie selon la taille et le type de graines.

L' Atabaque

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L’atabaque ou ilu est un instrument de percussion d’origine africaine ou arabe. C’est l’un des premiers qui fut introduit dans le jeu de la capoeira avant le berimbau et qui, tout comme lui, est joué par un capoeirista.

 

Il existe 3 catégories d’atabaque classées selon leur taille :

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Le rum : le plus grand au son le plus grave qui donne le rythme de base.

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Le rum-pi : le moyen au son médium qui renforce le rythme.

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Le lê : le plus petit au son le plus aigu qui permet les variations rythmiques.

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Sorte de long tambour conique, sa base, posée sur un support, est beaucoup plus fine que son sommet. Sa base est composée de larges bandes de bois exotique -comme le cèdre, l’acajou ou le jacaranda- serrées les unes contre les autres par des cerclages en fer de différents diamètres. Sa fabrication est similaire à celle des tonneaux. A son sommet se trouve une peau de bœuf tendue fixée par des cordelettes.

Le Pandeiro

C’est une percussion d’origine indienne introduite au Brésil par les portugais où elle était utilisée lors de processions religieuses. Le pandeiro se compose d’un cylindre de bois de quelques centimètres de hauteur agrémenté de petites cymbales sur sa circonférence et surmonté d’une peau de chèvre. Sa tonalité cadencée soutient le caxixi et le berimbau, mais il donne de la douceur et de la continuité à la roda et accentue le son grave de l’atabaque par son son aigu.

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L' Agogo

C’est un instrument typiquement africain introduit au Brésil par les Bantous et les Yorubas. Il se compose d’un arc souple en métal en « U » et de cônes métalliques de différentes tailles fixés à chaque branche.

Pour en jouer, le capoeiriste doit tenir la partie arquée dans une main et frapper les cônes avec une baguette en fer ou en bois.

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Le Reco-Reco

Il s’agit d’un instrument d’accompagnement qui peut se présenter sous différentes formes : soit un fin tube d’acier de 10cm de long environ, où sont fixés deux ou trois ressorts légèrement tendus, soit un morceau de bambou assez large avec de profondes striures rapprochées. Pour en jouer, le capoeiriste doit frotter les striures avec la baguette de bois.

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© 2019 par Escola Senzala Moselle. Créé avec Wix.com

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